Face à la problématique du choix des consommateurs dans les linéaires de la grande distribution, une proposition est à l’étude pour trouver une nouvelle nomination des morceaux pour les rendre plus compréhensibles. Aujourd’hui, la viande de bœuf est dénommée par le nom du muscle dont elle provient, ce qui ne signifie pas grand-chose pour les consommateurs.
L’idée est d’éluder le nom du muscles et de retenir que l’appellation qui correspond à l’usage culinaire, déclinée selon le niveau de tendreté recherché par les consommateurs. Pour un même morceau, on aurait ainsi la possibilité d’utiliser différents muscles classés selon trois niveaux de tendreté, ce qui permettra d’aiguiller le consommateur sur l’aspect qualitatif. Cette démarche suppose aussi de travailler une nouvelle découpe», indique la scientifique. Pour les différencier, les niveaux de tendreté seraient numérotés et associés à des prix. Si cette proposition avance, il faudra attendre au moins un an pour la voir arriver dans les linéaires de la boucherie libre-service.
Source: LSA 25/10/2012