Au-delà – et alors que l’UNESCO vient d’inscrire le « repas gastronomique des Français » au Patrimoine immatériel de l’humanité – le SIA a été l’occasion de s’interroger sur le « modèle français » : modèle agricole, modèle alimentaire. Existent-ils vraiment ? Quelles sont leurs spécificités ? Quelles sont leurs forces ? Et, naturellement, leur cohérence ? Autant de questions qui ont nourri le débat.

Voici déjà quelques éléments de réflexion et de réponses.

Forte de conditions agro-écologiques durablement favorables, l’agriculture française occupe une place centrale sur l’échiquier agricole mondial : première puissance européenne et seconde puissance mondiale. Avec une extraordinaire diversité : de productions, de structures d’exploitations et de missions. L’agriculture française a un double rôle, nourricier évidemment, mais également garante de l’aménagement rural et plus généralement du dynamisme de la ruralité. Cette hétérogénéité est à la base du modèle agricole français.

Le modèle alimentaire, lui, est structuré autour de 3 repas principaux qui ont un double rôle : biologique et social. Il tire sa robustesse d’une forte emprise culturelle qui tend à le préserver, en s’appuyant notamment sur la diversité alimentaire, elle-même conséquence d’une agriculture si diverse. C’est là que la cohérence entre modèles agricole et alimentaire prend son sens. Incontestablement, le lien entre agriculture et alimentaire est, en France, une solide réalité.

En bref

9 jours de découverte et de convivialité ! Avec plus de 1 000 exposants et plus de 3 500 animaux présentés cette année, le SIA est une fenêtre ouverte sur l’agriculture dans toute sa diversité.