Entre la « mal viande » et les risques de carence faute de consommation de viande, de bœuf en particulier, il convient de faire la part des idées reçues et d’une campagne de dénigrement qui occulte impunément l’apport de la viande bovine à la santé. Afin de faire le point sur le rapport bénéfice/risque pour la santé humaine de la consommation de viande de bœuf, arguments scientifiques et médicaux à l’appui. Le 15 novembre lors de leur séance commune les deux académies de Médecine et d’agriculteur ont décidé de faire le point
Ainsi elles rappellent que l’équilibre nutritionnel dépend d’une alimentation variée, mettent en garde les consommateurs contre le risque de carences qu’ils encourent en proscrivant la viande de bœuf de leur régime alimentaire, mais préconisent toutefois une consommation modérée (80g par jour, soit 4 steacks par semaine) ,ainsi ont-elles insistées sur l’importance, des qualités organoleptiques et le fait que ce secteur est particulièrement contrôlé au niveau sanitaire.
Eliminer purement et simplement les protéines animales de notre alimentation ne va pas améliorer la santé humaine en générale, au contraire.
La consommation française de viande bovine n’est pas excessive : Avec 30 g de consommation quotidienne de viande bovine en moyenne, elle reste même notablement inférieure aux limites de consommations.
En France, la viande bovine est une viande maigre : La teneur en graisses des viandes a été longtemps surévaluée.
La viande a des propriétés nutritionnelles indispensables:
Une ration de 100 g de viande de bœuf cuite apporte environ 25 g de protéines. Les protéines animales sont reconnues comme ayant la meilleure digestibilité et la meilleure valeur biologique.
La viande renforce l’absorption du fer des végétaux consommés au cours du même repas. Enfin, c’est une source essentielle de zinc et de vitamines.